L’amour c’est…

Des professionnels ont posé la question suivante à des enfants de 4 à 8 ans: « Que veut dire l’amour? » Les réponses ont été plus étendues et plus profondes que ce que les experts anticipaient.

Quand ma grand-mère a eu de l’arthrite et qu’elle ne pouvait plus mettre de vernis sur ses ongles d’orteils, mon grand-père le faisait pour elle, même après, quand il avait aussi de l’arthrite dans les mains. Ça c’est l’amour. Rebecca, 8 ans.

Quand quelqu’un nous aime, la manière de dire notre nom est différente. On sait que notre nom est en sécurité dans leur bouche. Alain, 4 ans.

L’amour c’est quand la fille se met du parfum et le garçon met de la lotion à barbe et qu’ils sortent ensemble pour se sentir. Martin, 5 ans.

L’amour c’est quand vous sortez manger et que vous donnez à quelqu’un beaucoup de vos frites sans demander que l’autre vous donne les siennes. Jean, 6 ans.

L’amour c’est quand quelqu’un vous fait du mal et que vous êtes très faché mais vous ne criez pas pour ne pas les faire pleurer. Suzanne, 5 ans.

L’amour c’est ce qui nous fait sourire même quand on est fatigué. Tim, 4 ans.

L’amour c’est quand maman fait du café pour papa et qu’elle y goûte avant de le donner à papa, pour s’assurer que c’est bon. Dan, 7 ans.

Si vous voulez essayer d’aimer, il faut commencer par un ami que vous détestez. Mika, 6 ans.

L’amour c’est quand une vielle femme et un vieil homme sont encore amis, même quand ils se connaissent bien. Tom, 6 ans.

L’amour c’est quand maman donne à papa le meilleur morceau de poulet. Hélène, 5 ans.

L’amour c’est quand mon chien me lèche le visage, même quand je l’ai laissé seul toute la journée. Marie-Anne, 4 ans.

On ne doit pas dire « je t’aime » si cela n’est pas vrai. Mais si cela est vrai, on doit le dire beaucoup. Les gens oublient. Jessica, 8 ans.

Le mal en vérité

« Pour terribles qu’ils soient, les catastrophes matérielles et les antagonismes humains, ne sont pourtant que le symbole de la tragédie infinie qui se joue dans les profondeurs. Notre mal, en vérité, est plus profond que toutes nos détresses apparentes et que toutes nos violences de chair: c’est l’amour d’un Dieu qui saigne dans nos coeurs. »

Zundel, Maurice. Le poème de la sainte liturgie.Oeuvre St-Augustin – St-Maurice, Suisse (DDB en France). 1934. p.74.

La prière de mon père

Voici la réponse étonnante que m’a fait mon père quand je lui ai demandé de me parler de sa prière :

« Je ne demande pas à Dieu qu’il me donne la santé, la richesse, le succès ou même d’être heureux. Je ne lui demande que ceci : qu’Il me rende bon. Bon avec ma femme, mes enfants, mes voisins et mes proches. Pour le reste : santé, richesse, succès, bonheur, je m’en occupe. Mais qu’Il me donne seulement d’être bon. »